AU BAL DES LOUPS

AU BAL DES LOUPS

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AU BAL DES LOUPS, ON DANSE LE BERK !

Avec le gouvernement marcheur, avec la nomination de Juppé au conseil constitutionnel (purée, c’est la base de notre République quand même, cette instance !) Avec un parlement qui marche au pas (même si, même si, on fait mine parfois de traîner un peu les pieds) C’est le règne sans partage des messieurs droits dans leurs bottes. Les quelques mesdames qui ont beau crier « me too » ne sont que les faire-valoir de ces messieurs. Ce n’est quand même pas une Schiappa qui va nous prouver le contraire ! Que j’ose même pas penser que ça puisse exister cette caricature de la condition féminine. Honte à elle.

QUAND YA DU FLOU YA UN LOUP
Depuis plus de trois mois le mouvement des gilets jaunes perturbe les pavés et les ronds-points. Les sondages qui suivirent ont quand même un peu ébranlé le gouvernement Macron/Philippe, mais rien n’y fait « bande de nazes, vous ne comprenez rien, moi je comprends. Agitez-vous, j’agis comme j’ai envie  » (bon, je rapporte des propos du privé, très privé, mais je n’avais pas les micros).

Et l’affaire Benalla qui n’en finit pas de ne pas finir ? Qu’on fait tourner et qui montre que le président Macron n’est pas net, mais alors là pas net du tout.
(Et franchement y avait pas besoin des enregistrements pour s’en apercevoir, mais cela se conçoit mieux quand c’est clair).

On peut se poser quelques questions sur la démocratie dans notre pays !

Alors, le Jupiter de bazar nous propose des débats dont on se rend bien compte de leur inutilité et qui n’ont d’autre objectif que de mettre en valeur sa suffisance de seigneur irremplaçable et de la nécessité de garder LE cap. Ils ont compris que pour continuer leur petite politique inégalitaire il fallait mettre un peu de pommade. Et de la pommade il va y en avoir qui va faire appel aux peurs, aux tentations abjectes et aux pires bassesses de notre monde. C’est la porte ouverte aux idées d’extrême droite.

QUAND YA DU FLOU YA UN LOUP
Martine l’avait bien dit : quand il y a du flou, il y a un loup. Et le loup est entré dans la bergerie depuis presque deux ans. Parce que le flou n’est ni de droite ni de gauche, tel est le résultat.  Que voilà la belle imposture ! Ni de droite, ni de gauche, slogan fasciste repris par Mussolini.

Nous sommes entrés avec ce président dans l’ère moderne, au packaging séduisant, la forme mieux que le fond. Les grandes idées de notre histoire, les fondements de nos valeurs républicaines relégués au rang de vieux principes démodés.

Dans notre pays maintenant, être pauvre c’est indigne, le mot « social  » est à bannir, la solidarité est obsolète. Oh bien sûr un petit téléthon pour faire croire à la générosité.  Ça requinque !

On nous vole nos services publics, nos entreprises publiques, on s’attaque à la fonction publique. Ne nous faisons pas de soucis, tous seront remplacés par des systèmes privés. Certains vont bien s’en sortir, toujours les mêmes, mais pas les « petits ». C’est le ruissellement pour aider les amis de la clique macroniste.

On nous fait croire que la lutte des classes n’existe plus, qu’il n’y a plus de prolétaires, qu’on pense pour nous, que les problèmes économiques sont si compliqués que c’est l’affaire des gens compétents (rigolo ce mot, non ?). On nous dit « Aie confiance, crois en moi » on gère tout pour vous. Regardez Hanouna à la télé et soyez heureux. Amen.

QUAND YA DU FLOU YA UN LOUP
Le mouvement des gilets jaunes me gêne.  Bien sûr je comprends leur colère, mais un mouvement qui se revendique apolitique, ni de droite, ni de gauche (tiens !) me met mal à l’aise.
Il y a du flou. Et les loups on n’en veut pas. Être ni de droite, ni de gauche, c’est être Rien.

Le mouvement des gilets jaunes c’est Macron qui l’a créé. Par sa politique inégalitaire. Mais flûte (parce que je suis polie) ça fait des années qu’on dit mobilisez-vous, syndiquez-vous pour défendre vos droits, vos acquis, vos conquis !

J’ai peur oui de ce mouvement et de la confusion des genres. Un malaise social, une lutte de classe ne peut se concevoir qu’à gauche, on ne réglera certainement pas les problèmes des « petits » (j’aurais bien dit prolétaires) par le fascisme et le populisme, l’autoritarisme, par le rejet, l’exclusion, la haine qui en découlent. On est en ce moment sur une pente dangereuse, nauséabonde, méfiance. C’est tout le danger de mouvements qui se disent non politisés, non syndicaux. Il n’y a pas d’idéologie de classe derrière ça et c’est tout le problème.

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A quand une réflexion collective sur une société bienveillante et respectueuse où chacun aurait sa place.

Pas facile ? Sans doute, ça exige une école de la solidarité et du bon sens, ça ne réglerait pas tous les problèmes, mais ce pourrait être un challenge sacrément valorisant de notre époque.
Pourquoi ne pas s’inspirer des idées énoncées par Benoît Hamon ?  Un avenir désirable ! Oh oui répétons : la bienveillance.

Pendant ce temps,
Au bal des loups
On danse le berk !

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